Attention à l’énergie réactive !
Vous avez certainement déjà entendu parler de la fameuse « énergie réactive ». Dans cet article, nous allons essayer de répondre à ces questions : Mais, qu’est ce que c’est, l’énergie réactive ? A quoi ça sert ? Est-ce un coût pour le consommateur d’électricité ? Si oui, comment le faire diminuer ?
Commençons par une image : l’énergie réactive, c’est comme la mousse de la bière : ça ne sert à rien, on n’en veut pas quand on achète de la bière… Mais on est obligé d’en récupérer quand même !
En effet, votre fournisseur d’électricité vous facture uniquement l’énergie active. C’est elle qui allume les lampes, fait tourner les moteurs, chauffer les chauffages etc. Pour autant, vous consommez aussi de l’énergie réactive, sans le savoir. Que vous en consommiez beaucoup ou peu, cela ne vous sert strictement à rien… Seul souci : le réseau de transport / distribution ne voit pas cela d’un très bon oeil, car cela peut lui apporter des contraintes techniques. Du coup, le tarif d’acheminement (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité) facture une pénalité aux sites en Haute Tension, si leur consommation d’énergie réactive dépasse 40% de la consommation d’énergie active, au cours d’un hiver.
Si vous êtes dans ce cas, pensez donc à vérifier vos factures : au-delà de plusieurs milliers d’euros de pénalité liée à l’énergie réactive, des solutions existent (comme l’installation de batteries de condensateurs).
Mais attention aux arnaques ! De nombreuses sociétés proposent ce genre de solutions, moyennant des abonnements prohibitifs : jusqu’à 10% du montant de la facture d’électricité. Souvent, ces sociétés se font passer pour des fournisseurs (EDF en particulier), alors qu’ils n’ont en réalité aucun lien avec eux. Si vous êtes sollicité, n’hésitez pas à en parler à un partenaire de confiance : votre fournisseur d’électricité ou bien… Opéra Énergie !