Environnement : les banques françaises ont davantage participé
La Fédération des Banques Françaises (FBF) a récemment communiqué sur une hausse notable des crédits verts, lesquels ont augmenté pour atteindre 337 milliards d’euros en 2023, marquant un quadruplement en l’espace de trois ans.
Les banques françaises témoignent d’un plus grand engagement
Un rapport de la Cour des comptes a récemment pointé du doigt le flou des institutions financières en matière d’objectifs climatiques flous, « peu quantifiables, peu suivis et peu comparables ».
Un avis que ne partagent pas les banques, qui « financent de plus en plus massivement les projets de transition de leurs clients, entreprises ou particuliers », assure pour sa part la FBF.
L’exposition des banques françaises au secteur des hydrocarbures a ainsi « diminué de 16% en 2023 » passant de 78 milliards d’euros en 2022 à 66 milliards en 2023, « pour chaque euro de financement fossile, cinq euros financent la transition », explique par exemple le communiqué.
La FBF rappelle encore que les banques françaises creusent « l’écart avec leurs homologues outre-Atlantique » et « se classent toujours parmi les 10 meilleurs acteurs mondiaux du marché des financements de projets d’énergies renouvelables ».
Par ailleurs, la FBF met en avant la contribution des banques à la structuration de 100 milliards d’euros d’obligations vertes et durables pour 2023, tout en reconnaissant le chemin restant à parcourir pour consolider leurs engagements environnementaux. Un chemin qui peut être long : selon une enquête de septembre 2023, « Fossil Finance » menée par un groupe de journalistes : sur 1.011 milliards d’euros d’obligations participant à financer les énergies fossiles émises depuis l’Accord de Paris sur le climat, 521 milliards ont été émises grâce au concours d’une ou plusieurs banques françaises.