L’Europe doit accélérer dans les technologies vertes et numériques
La France, l’Italie et l’Allemagne veulent booster le développement des technologies vertes et numériques pour améliorer la compétitivité et la productivité en Europe.
Pacte Vert de l’UE et défis mondiaux
Dans le contexte actuel marqué par le changement climatique et des défis géopolitiques tels que le conflit entre la Russie et l’Ukraine, l’Union européenne a lancé le Pacte Vert. Ce programme ambitieux vise à positionner l’UE comme le premier continent neutre sur le plan climatique, tout en renforçant sa résilience, réduisant ses dépendances stratégiques, et améliorant sa compétitivité sur le long terme.
Alors que l’UE se dirige vers la fin du cycle 2019-2024, les ministres Bruno Le Maire, Robert Habeck, et Adolfo Urso ont formulé une vision commune pour relever les défis futurs, particulièrement ceux liés aux transitions verte et numérique. Ils ont souligné l’urgence d’agir pour exploiter le potentiel d’innovation des entreprises européennes, en proposant un soutien ciblé aux industries stratégiques, tout en encourageant la compétitivité et en simplifiant les procédures administratives.
Axes stratégiques du Pacte Vert
Les ministres ont affirmé leur engagement à tirer parti du Pacte Vert et du Plan industriel associé pour stimuler la croissance pour les prochaines années. Les éléments clés incluent la réduction des charges administratives, l’augmentation des investissements privés et publics en faveur de l’innovation, et le soutien aux PMEs pour accéder à des ressources essentielles.
Renforcer l’investissement et l’innovation
Un environnement propice à l’investissement privé doit être installé. Cela inclut l’amélioration des procédures d’aides d’État, le soutien à des projets d’importance européenne, et l’accélération du financement pour les innovations de rupture.
Bruno Le Maire a ainsi déclaré : « Ces réunions trilatérales sur la politique industrielle européenne entre nos trois pays sont efficaces et donnent des résultats concrets. L’Europe doit renouer avec la puissance économique, avec le risque et avec l’innovation, et avec la prospérité pour nos concitoyens. Si nous voulons réussir, il est urgent de définir une stratégie économique européenne. Un des principaux piliers de cette stratégie, c’est la simplification et la débureaucratisation. Les normes coûtent chères. Nous nous sommes mis d’accord aujourd’hui pour supprimer les charges administratives inutiles et libérer tout le potentiel des entreprises européennes. Nous avons également confirmé la nécessité de garantir un cadre de concurrence équitable pour nos entreprises, face aux Etats-Unis et à la Chine. Ce sont des positions fortes que nous défendrons ensemble au cours de la prochaine mandature européenne. »