La France bien placée dans la course à la baisse des GES
En France, la lutte contre le changement climatique accélère avec une chute de 4,8 % en 2023 des émissions de gaz à effet de serre (GES) par rapport à l’année précédente. Cette annonce a été faite par le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, lors d’une intervention sur TF1, où il a exprimé son enthousiasme pour cette avancée qu’il qualifie de record.
Une réduction record des gaz à effet de serre
Cette réduction, inédite par son ampleur, se positionne comme quasi équivalente à la baisse cumulée observée sur la période de cinq ans de 2012 à 2017. Une trajectoire encourageante qui fait suite à une diminution de 4,6% sur les neuf premiers mois de 2023, elle-même faisant écho à une baisse de 2,7% sur l’ensemble de 2022.
Béchu a souligné l’effet généralisé de ce déclin sur divers secteurs, avec une performance notable dans le bâtiment et l’industrie. Les transports affichent une réduction plus modeste, à hauteur de 2%. Cette évolution favorable témoigne, selon le ministre, de l’efficacité des actions planifiées dans le cadre de la politique écologique nationale.
Dans un contexte où la France s’est engagée à réduire de moitié ses émissions GES d’ici 2030 pour honorer ses engagements vis-à-vis de l’Union européenne, et vise la neutralité carbone pour 2050, ces résultats sont une pierre angulaire de la stratégie environnementale.
Les efforts doivent être maintenus pour atteindre les objectifs nationaux
Le ministre a rappelé la directive présidentielle, qui vise à redoubler les efforts de réduction des GES à l’horizon 2030, conformément à l’ambitieux programme écologique du pays. Il insiste sur l’importance de maintenir le cap et de ne pas relâcher les efforts dans cette décennie cruciale pour l’avenir climatique.
Toutefois, ces chiffres prometteurs ne reflètent que les émissions brutes, sans prendre en compte les effets des puits de carbone, comme les forêts ou les zones humides, dont l’état de conservation préoccupe les experts environnementaux.