Macron rassure sur le coût de l’électricité malgré la hausse à venir
Lors d’une conférence de presse mardi soir, le président Emmanuel Macron a affirmé que le prix de l’électricité en France allait « revenir dans la norme ». Il a également assuré que malgré les ajustements éventuels annoncés par le gouvernement dans les prochains jours, le prix resterait « substantiellement inférieur » à celui payé par les consommateurs en Allemagne, en Espagne et en Italie.
Un prix de l’électricité restant compétitif
Le chef de l’État a souligné que certes le tarif réglementé a augmenté de 25% l’année dernière, mais la hausse qui aurait dû être appliquée était plutôt de l’ordre de + 100%. Il l’affirme, la France maintiendra un prix de l’électricité nettement inférieur à celui de ses voisins européens.
Emmanuel Macron a encore souligné la protection de la France contre l’inflation énergétique ces dernières années. Il a estimé qu’avec le retour des prix à la normale, des augmentations étaient légitimes, tout en assurant que la hausse serait maîtrisée.
Il a refusé de préciser les annonces gouvernementales à venir mais a assuré que la compétitivité des prix serait préservée.
Bruno Le Maire confirme une augmentation limitée
Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, avait déjà abordé le sujet lors d’un déplacement à la centrale nucléaire de Gravelines, affirmant qu’il n’y aurait pas de gel sur le tarif réglementé de l’électricité (TRVE). Il a réitéré que l’augmentation ne dépasserait pas 10%, tout en précisant que le chiffre final serait déterminé après consultation avec le Premier ministre et le président de la République.
Le tarif réglementé de l’électricité, bénéficiant à la majorité des foyers, est révisé deux fois par an, le 1er février et le 1er août. L’association UFC Que Choisir avait récemment demandé au gouvernement un « gel » de ce tarif réglementé. La Présidente de l’association a d’ailleurs réagi à la suite de la déclaration de Le Maire, qualifiant sa prise de parole de « particulièrement inopportune ». « Je réitère notre demande de gel, et à défaut d’un gel que la hausse soit strictement limitée en 2024 au niveau général de l’inflation attendue cette année, à savoir 2,5 % » a-t-elle insisté.