9 octobre – Note analyse des prix du gaz et de l’électricité
La géopolitique occupe le devant de la scène.
Berlin et Paris ne manqueront pas de parler nucléaire à l’occasion du séminaire franco-allemand qui se déroule les 9 et 10 octobre à Hambourg. Avec un compromis à la clé ?
Le Moyen-Orient est à nouveau sous le feu des projecteurs : quelle conséquence sur la production des plus gros producteurs de pétrole ?
L’Europe est bien parée pour l’hiver gazier
Les flux sont confortables et les niveaux de stockage élevés. Ce 9 octobre, les gestionnaires français du réseau de transport de gaz ont annoncé que « La France est mieux armée cet hiver pour s’approvisionner en gaz et exporter vers les voisins européens », tout en rappelant que « des tensions demeurent possibles en fin d’hiver en cas de coup de froid tardif ».
- Cal-24 : 44,986 €/MWh
– 4,34 %
- Cal-25 : 42,637 €/MWh
– 3,33 %
- Cal-26 : 35,641 €/MWh
– 3, 67 %
Évolution du prix du gaz depuis 1 an (en €/MWh)
Évolution des prix du gaz depuis 1 mois (en €/MWh)
L’électricité fléchit
Les cours de l’électricité suivent les prix du gaz. Leur baisse est aussi accentuée par une bonne disponibilité nucléaire et une demande ralentie. Le prix de l’électricité pour 2024 a atteint son plus bas depuis le début de l’année.
- Cal-24 : 122,26 €/MWh
– 5,11 %
- Cal-25 : 116,84 €/MWh
– 3,07 %
- Cal-26 : 107,39 €/MWh
– 3,34 %
Évolution du prix de l’électricité depuis 1 an (en €/MWh)
Évolution des prix de l’électricité depuis 1 mois (en €/MWh)
Le carbone poursuit sa baisse
Le prix du carbone reste baissier, dans le sillage du prix du gaz. Il répercute également un environnement économique encore morose.
- 80,46 €/t
– 1,48 %
Evolution du prix du carbone depuis 1 an (en €/MWh)
Le pétrole dévisse avant de rebondir
En hausse depuis début juillet, les cours du pétrole ont brusquement chuté, en raison d’une demande fragile, érodée par le durcissement des politiques monétaires. Ce 9 octobre, ils se sont cependant redressés, suite à l’offensive du Hamas contre Israël.
Les investisseurs craignent que le conflit ne se propage à d’autres pays environnants, l’Arabie saoudite en tête. Si l’Iran s’avère être impliqué, de nouvelles sanctions pourraient également peser sur la production de Téhéran, soit 1 million de barils/jour.
- 84,58 $/b
-6,76 %