Post ARENH : des réponses d’ici la fin de l’année
Lors d’une rencontre organisée avec les médias spécialisés énergie, la ministre de la Transition énergétique a annoncé qu’un nouveau cadre de régulation pour la vente de l’électricité nucléaire sera proposé d’ici fin 2023.
« Un cadre sera mis en place en amont de 2024 afin de donner de la visibilité aux acheteurs d’énergie », a-t-elle garanti, ajoutant encore que sa « responsabilité est de donner de la visibilité aux entreprises et de les rassurer. Nous prendrons nos dispositions pour préparer le post-arenh (à compter de 2026) au niveau national, si le cadre n’est pas prêt au niveau européen ».
Nombre d’entreprises ont en effet fait part ces derniers mois de leurs craintes liées à l’absence de visibilité concernant l’après ARENH, qui doit s’éteindre fin 2025.
Elles ont besoin de savoir à quoi s’attendre le plus rapidement possible, puisqu’elles contractualisent généralement leurs achats d’électricité deux ans avant la livraison.
Si rien n’est encore vraiment arrêté, Agnès Pannier-Runacher a déclaré vouloir s’appuyer sur les différents dispositifs déjà identifiés par Bruxelles : des contrats pour différence (CFD) sur des actifs existants ou futurs, des contrats d’achat de gré à gré (PPA) et des systèmes de plafonnement de prix par exemple. Ces outils seront déployés en fonction de la typologie des consommateurs.
« Il faut quelque chose de simple pour les petits acteurs. Pour les grandes entreprises, il s’agit de trouver des mécanismes jouant sur les intérêts convergents entre les clients et les producteurs (pas seulement EDF) pour un partage des contraintes du long terme. Pour les entités intermédiaires, j’ai demandé à France Industrie et à l’UIMM de faire des propositions pour des contrats sur cinq ans. Là aussi, pas seulement avec EDF », a-t-elle ainsi expliqué.