Rénovation énergétique d'une école

Le mercredi 10 mai 2023, la Solive inaugurait son campus de Nanterre devenant ainsi le troisième site de l’école, après ceux de Lyon et Nantes. Cette école a pour but de former quelques 5 000 personnes par an, d’ici 5 ans pour répondre notamment à la problématique de rénovation énergétique des bâtiments.

Une école dédiée aux reconversions

Cocréée en avril 2021 par Ariane Komorn et Côme de Cossé Brisac, avec des campus à Lyon et Nantes, la Solive compte aujourd’hui une vingtaine de salariés et 250 diplômés. Si les écoles classiques de formation dans les métiers de la rénovation énergétique ne manquent pas, aucune n’est dédiée aux personnes en reconversion.

Sont éligibles au programme toutes personnes justifiant de 5 années minimum d’activité professionnelle. Une première sélection sur CV est effectuée, avant un test de logique. Cet apprentissage dense s’effectue entre 3 mois et 5 mois, pour un coût allant de 5 900€ à 7 500€.

La solive permet de déboucher sur des métiers tels que chef de projet en rénovation énergétique, installateur de panneaux solaires, technicien de maintenance ou ingénieur en efficacité énergétique. D’après les fondateurs de l’école, 90% des diplômés trouvent un emploi dans les trois mois suivant la formation.

Répondre au défi de la rénovation énergétique

En France, le bâtiment représente 27% des émissions de CO2 et 45% de la consommation d’énergie. Il reste notamment 5,2 millions de passoires thermiques, dans l’hexagone. Face au manque de compétences dans le secteur, la Solive a pour ambition de se déployer dans plusieurs villes (Marseille, Toulouse, Strasbourg, Lille) et former 5 000 personnes par an d’ici 5 ans. Mais les projets de l’école ne s’arrêtent pas aux frontières françaises, comme le précise Ariane Komorn aux Echos : « L’ambition est aussi de nous développer en Europe où 3 millions d’emplois seront à pourvoir d’ici 2030 ».

Giovanni Djossou, journaliste spécialisé
Giovanni Djossou
Journaliste spécialisé

Titulaire d’un Master II en journalisme, Giovanni DJOSSOU a œuvré en tant que journaliste pigiste, en presse écrite, auprès de différents journaux et magazines.
Intéressé par les questions liées à l’énergie, il a la charge de la rédaction d’articles et de brèves pour Opéra Energie.