Etats-Unis : les stocks de pétrole brut augmentent
Les réserves commerciales de pétrole brut ont augmenté comme attendu la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés jeudi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA). Durant la semaine achevée le 16 février, les stocks hebdomadaires de brut ont progressé de 3,5 millions de barils, un nombre proche des prévisions des analystes. Au total, les stocks comptent 443 millions de barils, soit de 2% en dessous de la moyenne des cinq dernières années.
Les réserves d’essence ont un peu baissé (-300.000 barils), mais moins que ne l’espéraient les analystes qui misaient sur une réduction de 2,6 millions de barils. Comme on est entré dans la période de maintenance des raffineries, le volume de brut est emmagasiné. Le taux d’utilisation des capacités des raffineries est resté bas, à 80,6% comme la semaine d’avant où les réserves de brut s’étaient gonflées de 12 millions de barils.
La période comprise entre fin janvier et fin février correspond traditionnellement à la saison d’entretien des raffineries, dont plusieurs voient leurs capacités réduites le temps de procéder aux opérations de maintenance. Les cours, qui étaient stables avant la publication de ces chiffres, accéléraient leur progression à 17H00 GMT.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en avril, avançait de 0,78% à 83,65 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, avançait de 0,99% à 78,68 dollars. Bonne nouvelle pour le marché, en cette période hivernale, les réserves de produits distillés (gasoil, fioul) ont décru de 4 millions de barils.
La production américaine de brut s’est maintenue à son plus haut niveau historique à 13,3 millions de barils par jour. La demande d’essence a augmenté de façon marginale à 8,2 millions de barils par jour (+32.000 b/j).
La demande globale de produits finis s’est un peu tassée la semaine dernière à 18,918 millions de barils par jour contre 19,255 mb/j la semaine d’avant. Cette baisse est due à une moindre demande de gaz de pétrole liquéfié propane et de propylène. Les importations de brut ont légèrement augmenté de 184.000 b/j à 6,65 mb/j. Les exportations ont, elles, progressé de 618.000 barils à 4,96 mb/j.
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