Gaz : des prix toujours baissiers
Les prix du gaz naturel européen baissaient encore vendredi, atteignant un plus bas depuis près de trois ans, les niveaux de stock confortables des pays européens cumulés aux températures plus douces et la fin de l’hiver calmant les cours.
Les stocks toujours élevés alors que l’hiver se termine
Les prix continuent de baisser « car la fin de l’hiver approche avec des niveaux de stocks élevés », commentent les analystes d’Energi Danmark.
Les réserves de gaz, habituellement très sollicitées pour le chauffage pendant l’hiver, sont en effet encore remplies à 64,69% en moyenne dans les pays de l’UE, selon la plateforme européenne Agregated Gas Storage Inventory (AGSI).
« La Norvège a récemment posé quelques problèmes d’approvisionnement, mais compte tenu de la situation très confortable du marché, cela n’a pas été suffisant pour susciter de réelles inquiétudes », précisent les analystes, d’autant que « les importations de GNL restent élevées ».
La Fed maintient ses taux directeurs
Côté pétrole, les cours se repliaient vendredi, les investisseurs actant le fait que la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait décider de garder ses taux directeurs élevés plus longtemps.
Trois gouverneurs de la Fed ont en effet continué jeudi de plaider pour la patience avant de commencer à baisser les taux, l’un d’eux affirmant même qu’il veut observer pour encore « au moins quelques mois supplémentaires » les chiffres de l’inflation.
« La résilience surprenante de l’économie américaine (…) donne à la Fed une plus grande marge de manœuvre pour maintenir sa politique monétaire restrictive pendant une période prolongée », explique Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.
« Cette dynamique contraint la croissance économique et laisse présager d’une baisse de la demande future de pétrole », pesant ainsi sur les prix, poursuit-il. La baisse des cours reste toutefois limitée, les investisseurs restant.
(Source © Agence France-Presse)