Des marchés de l’énergie plutôt à la baisse
En France, après deux jours de célébration de la réouverture de Notre-Dame et de diplomatie intense, le président de la République reprend ce lundi ses consultations en vue de nommer un nouveau Premier ministre.
Le gaz se contracte
Bruxelles a relevé l’objectif du niveau de remplissage des stocks à 50% au 1er février 2025 (contre 45 % en 2024). Une décision qui intervient alors que les niveaux actuels sont déjà inférieurs d’environ 10 % par rapport à 2023. Les cours finissent cependant la semaine à la baisse. Le marché est rassuré par la solidité de l’approvisionnement norvégien, par l’augmentation des flux de GNL, par une production ENR attendue à la hausse (éolienne notamment) et par une météo relativement clémente.
- Cal-25 : 43,665 €/MWh
-2,51 %
- Cal-26 : 35,004 €/MWh
-1,19 %
- Cal-27 : 28,807 €/MWh
-0,02 %
Évolution du prix du gaz depuis 1 an (en €/MWh)
Évolution des prix du gaz depuis 1 mois (en €/MWh)
L’électricité en léger repli
Les prix à terme profitent de l’accalmie des cours du gaz et de la stabilité du carbone. En France, le gouvernement démissionnaire a lancé un ultimatum à EDF : l’énergéticien doit nouer d’ici fin janvier deux fois plus de partenariats avec des industriels électro-intensifs.
Sans quoi, selon les informations du média la Tribune, l’accord entre l’Etat et EDF pourrait être remis en question. En France toujours, la dernière enchère de capacité pour 2025 affiche un prix de 0 €/MWh, reflétant une baisse de la demande sur les périodes de pointe et une hausse des capacités renouvelables.
- Cal-25 : 74,75 €/MWh
-2,66 %
- Cal-26 : 65,08 €/MWh
-0,03 %
- Cal-27 : 62,04 €/MWh
+0,11 %
Évolution du prix de l’électricité depuis 1 an (en €/MWh)
Évolution des prix de l’électricité depuis 1 mois (en €/MWh)
Le carbone fait du surplace
Le carbone suit la tendance des prix du gaz.
- 70,43 €/t
-0,09 %
Évolution du prix du carbone depuis 1 an (en €/t)
Le pétrole baisse, malgré les efforts de l’OPEP +
La décision des membres l’OPEP + de repousser d’un trimestre la hausse de leur production n’a pas empêché les cours de ralentir. Les opérateurs relativisent l’impact de cette décision sur l’offre alors que la demande mondiale reste moins vigoureuse qu’attendu, notamment en Chine.
La chute du gouvernement de Bachar al-Assad en Syrie pourrait néanmoins faire rebondir les cours. De nouvelles tensions au Moyen-Orient seraient susceptibles d’affecter non seulement la stabilité de la région, mais aussi de perturber les chaînes d’approvisionnement.
- 71,12 €/b
– 2,50 %
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