Coup de chaud sur le gaz
Dans ses prévisions d’automne, Bruxelles table sur une croissance de 0,8 % du PIB en France pour l’année prochaine, en deçà des 1,1 % prévus par Bercy. La Commission européenne, qui souligne un ajustement budgétaire reposant principalement sur des hausses d’impôts, doute de la capacité de la France à ramener son déficit à 5 % du PIB l’an prochain.
Le gaz avance, poussé par les tensions géopolitiques
Le gaz bondit en début de semaine, en raison notamment des problèmes de production liés à la fermeture de certaines plateformes durant le passage de l’ouragan Rafael dans le Golfe du Mexique. Sur la scène géopolitique, les craintes grandissent quant aux intentions de Moscou de dévaster la capacité de production d’électricité ukrainienne avant l’hiver. L’annonce de Gazprom de suspendre toute livraison de gaz à l’Autriche pèse aussi sur le marché.
- Cal-25 : 43,642 €/MWh
+8,65
- Cal-26 : 34,489 €/MWh
+2,10 %
- Cal-27 : 28,994 €/MWh
+0,67 %
Évolution du prix du gaz depuis 1 an (en €/MWh)
Évolution des prix du gaz depuis 1 mois (en €/MWh)
L’électricité est orientée par le gaz et le carbone
Les prix de l’électricité ont suivi les orientations des prix du gaz et du carbone avant de souffler en fin de semaine. En France, RTE a réactualisé ses perspectives pour la sécurité d’approvisionnement en électricité pour l’hiver 2024-2025 : « Le risque de déséquilibre entre l’offre et la demande en électricité est faible : sauf situation exceptionnelle, l’alimentation en électricité de la France devrait être assurée de manière nominale tout au long de l’hiver. »
- Cal-25 : 78,62 €/MWh
+2,14 %
- Cal-26 : 66,16 €/MWh
-3,66 %
- Cal-27 : 63,08 €/MWh
-3,62 %
Évolution du prix de l’électricité depuis 1 an (en €/MWh)
Évolution des prix de l’électricité depuis 1 mois (en €/MWh)
Le carbone est stimulé par le recours aux centrales thermiques
Le carbone reste haut, soutenu par la sollicitation accrue des centrales thermiques.
- 68,01 €/t
-0,01%
Évolution du prix du carbone depuis 1 an (en €/t)
Le pétrole est miné par la faiblesse de la demande chinoise
Les cours du pétrole chutent en fin de semaine, pénalisés par des perspectives d’offre abondante et une demande en diminution, principalement en raison de la consommation en berne en Chine Le premier importateur mondial de brut est fragilisé par une crise immobilière et une économie morose. Parallèlement, l’élection d’un président favorable aux énergies fossiles aux États-Unis renforce les attentes d’une augmentation de l’offre américaine.
- 71,04 $/b
-3,83 %
