Le marché énergétique se détend
Les marchés boursiers européens ont clôturé en baisse vendredi, en raison d’une croissance de la zone euro plus faible que prévue et d’une baisse de la production industrielle en Allemagne. En France, le gouvernement aurait demandé à l’UE de présenter son plan de redressement des comptes au-delà de la date initialement prévue du 20 septembre.
Le gaz se replie
Une faible production EnR a poussé la demande de gaz pour la production d’électricité. Pourtant, le marché marque à la baisse. Il semblerait qu’il ait été tranquillisé par l’impact moindre que prévu des opérations de maintenance en Norvège. Par ailleurs, les réserves de l’Union européenne continuent de se remplir efficacement, frôlant les 93 %.
- Cal-25 : 37,954 €/MWh
-5,80 %
- Cal-26 : 33,049 €/MWh
– 5,02 %
- Cal-27 : 27,398 €/MWh
– 4,43 %
Évolution du prix du gaz depuis 1 an (en €/MWh)
Évolution des prix du gaz depuis 1 mois (en €/MWh)
L’électron glisse
Les prix long terme ont bénéficié des baisses enregistrées sur les marchés du gaz et du carbone. Le marché de l’électricité a aussi profité des bonnes nouvelles venant de France, entre la hausse de production 2024 annoncée par EDF et l’accord de la mise en service par l’ASN de la centrale de Flamanville.
- Cal-25 : 77,05 €/MWh
– 8,03 %
- Cal-26 : 69,25 €/MWh
– 4,75 %
- Cal-27 : 64,39 €/MWh
– 3,22 %
Évolution du prix de l’électricité depuis 1 an (en €/MWh)
Évolution des prix de l’électricité depuis 1 mois (en €/MWh)
Le carbone passe en dessous des 70 €/t
Le prix du CO2 a lâché presque 4 €/t, sous l’effet de la chute du gaz et de mouvements spéculatifs.
- 68,71 €/t
– 5,23 %
Évolution du prix du carbone depuis 1 an (en €/t)
Le pétrole au plus bas depuis 1 an et demi
Le Brent a chuté vendredi, atteignant son niveau le plus bas depuis mars 2023, sous l’effet des inquiétudes concernant l’économie mondiale et, par conséquent, la demande. Cela a totalement éclipsé la décision des pays exportateurs de l’OPEP+ de retarder l’augmentation de leur production.
- 71,06 $/b
– 9,82 %