Quelles trajectoires pour le mix électrique selon l’ADEME ?
Post présentation de la PPE, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) publie une étude intitulée « Trajectoires d’évolution du mix électrique 2020-2060 ». L’ADEME y livre son analyse de divers scénarios de développement des énergies renouvelables et de prolongation du parc nucléaire pour les années 2020 à 2060.
Attention, Arnaud LEROY, Président du Conseil d’administration de l’Agence, souligne bien qu’« il ne s’agit pas de prétendre décider une fois pour toutes les choix d’investissements pour les quarante prochaines années, mais bien de s’assurer qu’un choix fait aujourd’hui ne va pas faire peser des coûts indus à nos enfants et petits-enfants quelques dizaines d’années plus tard. »
L’étude prévoit notamment une possible baisse du coût de l’électricité, grâce à un fort développement de la part des énergies renouvelables, estimée à 85% en moyenne en 2050 et à plus de 95% en 2060.
« Cette estimation prend en compte tous les coûts du système électrique (production, réseau, stockage, importation…) et garantit l’équilibre offre-demande horaire pour les sept années météorologiques testées. » peut-on lire dans le communiqué de presse.
Si, sur le long terme, l’ADEME juge que « le développement de la filière EPR ne serait pas compétitif pour le système électrique français d’un point de vue économique », l’Agence note cependant que « A plus court terme, le prolongement d’une partie du parc nucléaire historique, avec l’atteinte de l’objectif de 50% de nucléaire entre 2030 et 2035, permettrait une transition efficiente d’un point de vue économique et climatique. »