Le pétrole et le gaz réagissent aux restrictions sanitaires chinoises
Shanghai, ville la plus peuplée de Chine, est confinée depuis avril. Depuis début mai, c’est au tour de Pékin d’être confrontée à une série de restrictions, qui se renforcent encore ce lundi 9 mai. La politique zéro Covid menée par XI Jinping pèse sur les perspectives de croissance du pays.
Les exportations chinoises ont progressé en avril de +3,9%, leur plus faible niveau depuis près de deux ans, et nombre d’analystes estiment que la Chine pourrait connaitre en 2022 sa plus faible croissance depuis 20 ans (excepté 2020, année d’origine de la pandémie).
Le pétrole n’a pas tardé à répercuter le nouveau tour de vis sanitaire du plus grand importateur mondial de brut. Le Brent a ainsi dévissé à 107,08 $/b, perdant 4,72%. Dans son sillage, il a impacté les prix du gaz. Ces derniers ont en effet corrigé à la baisse ce 9 mai, après avoir marqué à la hausse semaine dernière.
Le Cal-23 clôt à 73,032 €/MWh (-6,42 % par rapport à la clôture du 6 mai), le Cal-24 à 58,481 €/MWh (-8,44 %) et le Cal-25 à 48,964 €/MWh (- 6,06 %).
Cependant, les experts alertent sur la volatilité du marché et les fortes tensions liées aux conséquences des sanctions contre la Russie.
De leur côté, les cours de l’électricité sont plutôt restés stables, soutenus à nouveau par le prix du carbone et le prix du charbon, en forte hausse. Le Cal-23 traite à 303,48 €/MWh, le Cal-24 à 210 €/MWh et le Cal-25 à 182,29 €/MWh.