Prix d’un audit énergétique dans le tertiaire en 2025
Le prix d’un audit énergétique tertiaire représente parfois un frein à l’action pour les structures. Néanmoins, cette étude s’avère souvent indispensable pour mener à bien un projet de rénovation et répondre aux obligations réglementaires. Quels critères influencent le coût d’un audit énergétique ? Comment choisir un devis au meilleur rapport qualité prix et un auditeur de confiance ?
Quel est le prix d’un audit énergétique dans le tertiaire en 2025 ?
Le coût d’un audit énergétique dans le tertiaire oscille entre quelques milliers et plusieurs dizaines de milliers d’euros selon l’ADEME.
Dans le cas des grandes entreprises, cette étude énergétique peut coûter plus de 100 000 €. Néanmoins, ce prix est à définir en fonction d’une multitude de critères selon le bâtiment étudié.
Quel que soit le budget à lui allouer, l’audit énergétique fait partie des investissements les plus pertinents pour débuter un projet d’amélioration de la performance énergétique d’un bâtiment tertiaire.
Quels facteurs influencent le prix d’un audit énergétique dans le tertiaire ?
Les spécificités d’un bâtiment influencent le temps d’analyse, la méthodologie employée et la complexité de l’étude énergétique. Voici les principaux facteurs qui impactent le prix d’un audit énergétique tertiaire.
Le type d’activité et les équipements
Un bureau, un hôtel, un centre commercial ou un hôpital n’ont pas les mêmes besoins en énergie.
Certains secteurs nécessitent des équipements énergivores (climatisation, froid industriel, éclairage intense, serveurs informatiques, etc.) qui complexifient l’audit.
Plus les installations sont variées et énergivores, plus l’étude demande d’expertise et d’analyses pour l’auditeur. De ce fait, le prix de l’audit énergétique tertiaire ne peut qu’augmenter.
Définition de l’audit énergétique tertiaire
Un audit énergétique dans le tertiaire est une analyse approfondie de la consommation d’énergie d’un bâtiment (bureaux, hôtels, commerces, établissements de santé, etc.). Il vise à identifier les sources de gaspillage et à proposer des solutions d’optimisation. Réalisé par un bureau d’études spécialisé, il comprend un diagnostic, des recommandations techniques et une estimation des économies potentielles. Obligatoire pour certaines entreprises, il permet de réduire les coûts énergétiques, d’améliorer la performance environnementale d’une activité et de se conformer à la réglementation.
Le nombre et la superficie des bâtiments
L’étude énergétique d’un seul bâtiment est plus rapide et moins coûteuse qu’une analyse sur plusieurs sites.
En outre, la superficie influe également sur le prix de l’audit énergétique dans le tertiaire. En effet, un immeuble de bureaux de 500 m² sera plus simple à étudier qu’un complexe de 10 000 m² avec plusieurs zones d’activité.
Plus la surface est grande, plus les relevés et les simulations seront longs et détaillés. Ces critères sont considérés lors de l’établissement du devis de l’audit énergétique tertiaire.
La complexité du site à auditer
Certains bâtiments présentent une architecture, une isolation ou un système énergétique difficile à analyser.
Un édifice ancien, un bâtiment à haute consommation ou un site avec plusieurs sources d’énergie (photovoltaïque, gaz, réseau de chaleur, etc.) nécessite des simulations approfondies pour trouver la meilleure stratégie pour réaliser des économies d’énergie.
L’auditeur passe ainsi plus du temps sur l’élaboration de stratégies d’économies d’énergie et le coût de l’audit énergétique tertiaire s’en ressent.
La grille de tarif de l’auditeur et son niveau d’expertise
Le coût d’un audit énergétique tertiaire varie aussi en fonction du prestataire choisi.
Un jeune ingénieur indépendant appliquera des tarifs différents d’un bureau d’études reconnu.
De même, les entreprises certifiées RGE ou OPQIBI peuvent facturer plus cher, mais elles garantissent une expertise avancée et des audits conformes aux normes réglementaires, notamment dans le cas de l’audit obligatoire pour les grandes entreprises.
Norme NF EN 16 247 : la norme NF EN 16 247 définit le cadre des audits énergétiques dans le tertiaire. Elle garantit une méthodologie rigoureuse et harmonisée pour analyser la consommation d’énergie des bâtiments, des processus industriels et des transports. Structurée en cinq parties, elle précise les exigences générales et les critères d’analyse. Elle mentionne notamment le fait que l’audit doit couvrir au moins 80 % des factures d’énergie de l’entreprise. Cette norme assure des diagnostics fiables et exploitables pour faciliter la mise en conformité avec les réglementations et l’obtention d’aides financières pour l’optimisation énergétique.
Les objectifs de l’audit énergétique
Un audit réglementaire suit un cahier des charges précis, alors qu’un audit volontaire peut être plus ou moins approfondi selon les ambitions de l’entreprise auditée. Le prix de l’audit dans le tertiaire varie aussi dans ce cas.
De même, si l’objectif consiste à réduire les coûts énergétiques de 10 %, le travail de l’auditeur ne sera pas le même que si l’entreprise souhaite entamer une rénovation globale pour économiser 30% sur le montant de ses dépenses énergétiques.
Des études complémentaires, comme des simulations thermiques dynamiques à partir de logiciels d’audit dédiés, font aussi grimper la facture.
Coût d’un audit énergétique dans le tertiaire : quelles sont les aides disponibles ?
L’audit énergétique réglementaire dans le tertiaire ne bénéficie d’aucune aide financière pour sa réalisation. Néanmoins, plusieurs dispositifs soutiennent la mise en œuvre des travaux qui découlent des conclusions de cet audit obligatoire.
A contrario, dans le cas d’un audit facultatif pour une entreprise qui souhaite accélérer sa transition énergétique, l’ADEME finance jusqu’à :
- 50 % maximum du prix de l’audit pour les grandes entreprises ;
- 60 % maximum pour les moyennes entreprises ;
- 70 % maximum pour les petites entreprises.
Le plafond de l’aide est fixé à 50 000 euros.
Prix d’un audit énergétique dans le tertiaire : comment choisir le bon devis pour son audit énergétique d’entreprise ?
Le choix d’un devis pour un audit énergétique repose sur plusieurs critères essentiels.
Il convient de vérifier les qualifications du prestataire et de privilégier un bureau d’études certifié OPQIBI, RGE ou NF EN 16 247, gage de sérieux et de conformité réglementaire.
Ensuite, le contenu du devis doit détailler la méthodologie, les livrables attendus (diagnostic, recommandations, simulations) et inclure un suivi post-audit.
Comparer plusieurs devis s’avère indispensable pour obtenir une étude au meilleur rapport qualité/prix. En effet, un devis trop bas peut laisser présager un audit énergétique tertiaire superficiel, tandis qu’un coût excessif doit être justifié par une expertise avancée.
Pour finir, il convient de vérifier que les objectifs énergétiques ont été bien compris par le prestataire et d’opter pour un accompagnement personnalisé et des solutions adaptées spécifiquement au secteur d’activité audité.
Pourquoi le prix d’un audit énergétique tertiaire est-il vite rentabilisé ?
Un audit énergétique représente un investissement, mais ses bénéfices dépassent largement son coût initial.
Des économies d’énergies rapides et quantifiables
Un audit énergétique met en évidence les sources d’économies d’énergie, souvent sous-exploitées dans le tertiaire.
En tenant compte de ses conclusions, une entreprise peut réduire ses factures énergétiques dès la première année suivant les travaux.
Ainsi, le retour sur investissement se fait généralement en quelques années, voire plus rapidement pour les actions à faible coût (réglages, sensibilisation des occupants).
L’accès à des aides à la rénovation
Si le prix d’un audit énergétique tertiaire semble parfois excessif, il permet aussi d’accéder à des financements pour la rénovation énergétique, comme :
- les certificats d’économies d’énergie (CEE) avec l’obtention d’une prime énergie forfaitaire selon les travaux réalisés sur base de l’audit énergétique ;
- les subventions de l’ADEME pour le tertiaire, comme le tremplin pour la transition écologique des PME ;
- les prêts verts Bpifrance et ADEME ;
- les prêts verts des banques privées dédiés aux entreprises du tertiaire ;
- le crédit d’impôt pour la rénovation énergétique des entreprises ;
- les aides régionales.
Ces dispositifs réduisent le coût des travaux d’amélioration et accélèrent la rentabilité des investissements.
Le respect des contraintes réglementaires en matière de sobriété énergétique
Avec le décret tertiaire, les entreprises doivent réduire progressivement leur consommation d’énergie sous peine de sanctions.
Un audit énergétiquebien mené facilite la mise en conformité d’un bâtiment et évite ainsi des amendes, tout en anticipant les futures obligations environnementales.
En ce sens, même si le prix de l’audit énergétique dans le tertiaire est élevé, il permet d’éviter de futures dépenses.
La valorisation du patrimoine immobilier de l’entreprise
Enfin, le coût d’un audit énergétique tertiaire n’est rien face au gain d’attractivité d’un bâtiment économe.
Réaliser un audit énergétique, puis mettre en œuvre ses recommandations renforce l’image écoresponsable de l’entreprise.
Un bâtiment performant et économe constitue un atout commercial, notamment pour les entreprises cherchant des locataires sensibles aux enjeux environnementaux et désireux de réduire le montant de leur facture énergétique.
Dans quels cas l’audit énergétique devient-il un investissement obligatoire ?
L’audit représente toujours un excellent investissement pour une entreprise soucieuse de consommer moins d’énergie. Toutefois, si le prix de l’audit énergétique tertiaire demeure parfois un frein au passage à l’action, cette étude devient obligatoire dans deux cas.
L’obligation en fonction des critères de l’entreprise
Avant 2023, l’audit énergétique était obligatoire si l’entreprise tertiaire répondait à l’une des deux conditions suivantes :
- être une grande entreprise du tertiaire ou de l’industrie comptant plus de 250 salariés ;
- réaliser un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros (hors TVA et autres taxations) et avoir un bilan supérieur à 43 millions d’euros sur les deux derniers exercices comptables.
La directive européenne du 13 septembre 2023 fait évoluer les critères qui rendent l’audit obligatoire pour une entreprise.
Désormais, ce sont les entreprises dont les consommations d’énergie atteignent 2,7 GWh par an qui doivent réaliser un audit énergétique avant le 11 octobre 2026. Les consommations d’énergie des trois années précédentes sont considérées.
Les critères relatifs à l’effectif et au chiffre d’affaires disparaissent pour tous les types d’entreprises.
Toutefois, les entreprises certifiées ISO 50001 en sont toujours dispensées.
L’obligation liée à un projet de rénovation
Quand il devient facultatif, l’audit énergétique représente un investissement pertinent lors d’un projet de rénovation énergétique globale.
En effet, le coût d’un audit énergétique tertiaire se justifie, car il permet d’économiser un temps précieux au moment de définir les actions prioritaires à engager pour réduire les consommations d’énergie d’un bâtiment.
Pour rappel, les entreprises tertiaires assujetties au décret tertiaire sont contraintes de réduire leur consommation d’énergie à différentes échéances. L’audit énergétique représente alors une aide précieuse, car c’est tout simplement une feuille de route à mettre en application pour répondre à des objectifs chiffrés.
En anticipant ces échéances, une entreprise a le temps d’analyser plusieurs devis avant de choisir l’offre de l’auditeur qui présente le meilleur rapport qualité/prix.
En quoi consiste l’accompagnement Opéra Énergie pour un audit énergétique ?
Certifié OPQIBI 1905, Opéra Énergie accompagne les acteurs du tertiaire dans la réalisation de l’audit énergétique indispensable à la planification de leurs travaux d’optimisation énergétique.
De façon complémentaire, nos experts apportent des conseils avisés aux professionnels afin de choisir un contrat d’énergie au meilleur prix en fonction des besoins de leurs activités.