Réduire les coûts d’exploitation sans dégrader le confort des clients représente un défi quotidien pour les hôteliers. Entre les exigences réglementaires et la flambée des prix de l’énergie, chaque kilowattheure compte. Grâce à un bon accompagnement aux CEE pour les hôtels, les professionnels du secteur peuvent moderniser chauffage, ventilation ou éclairage tout en bénéficiant d’une aide financière. Comment l’obtenir ? Pourquoi faire appel à un mandataire CEE ? Quels travaux sont éligibles à une prime CEE dans l’hôtellerie ?
Accompagnement CEE en hôtel : comment fonctionne le dispositif ?
Créé par la loi POPE du 13 juillet 2005, le dispositif des CEE dans le tertiaire oblige les fournisseurs d’énergie, appelés obligés CEE, à financer des actions d’efficacité énergétique.
Lorsqu’un professionnel, comme un hôtelier, réalise des travaux permettant de réduire sa consommation, il peut recevoir une prime énergie, versée par un obligé ou par son mandataire CEE.
Le montant de cette prime dépend de la nature des travaux, du gain énergétique obtenu (exprimé en kWh cumac) et de la zone climatique du bâtiment.
Les CEE s’appliquent à tous les bâtiments tertiaires existants, dont les hôtels. Les opérations éligibles sont décrites dans des fiches d’opérations standardisées publiées par le ministère de la Transition écologique. Elles précisent les conditions techniques de réalisation, les justificatifs à fournir et les seuils de performance à respecter.
À noter que le dispositif fonctionne par périodes successives de quatre ans. La 6ᵉ période, qui couvrira 2026-2030, fixera de nouveaux objectifs d’économies d’énergie à atteindre dans l’hôtellerie et l’ensemble des secteurs tertiaires.
Parce que ces démarches exigent un haut niveau de rigueur, l’accompagnement CEE pour un hôtel permet de :
- déléguer le montage du dossier ;
- économiser du temps ;
- identifier les fiches adaptées ;
- sécuriser la valorisation financière des travaux.
Zoom sur les obligations des hôtels à l’horizon 2050
Les établissements hôteliers de plus de 1 000 m2 sont soumis au décret tertiaire, qui impose une réduction de 60 % des consommations d’énergie finale d’ici 2050 (-40 % en 2030, -50 % en 2040). Depuis 2025, le décret BACS renforce ces exigences, car tout équipement de chauffage, ventilation ou climatisation supérieur à 290 kW doit être équipé d’un système d’automatisation et de contrôle. Ces réglementations accélèrent la transition énergétique du parc hôtelier.
Quels travaux peuvent bénéficier d’un accompagnement CEE dans un hôtel ?
Les hôtels cumulent plusieurs usages énergivores : chauffage, eau chaude sanitaire, climatisation, blanchisserie, restauration, éclairage, etc. Chaque poste de consommation représente un levier potentiel d’économies d’énergie dans l’hôtellerie. Il peut ouvrir droit à une prime CEE pour un hôtel, sous réserve de respecter les critères techniques définis au sein des fiches d’opérations standardisées BAT (bâtiment du tertiaire).
Chauffage, ventilation et climatisation (CVC)
Le confort thermique d’un hôtel dépend en grande partie de la performance de son système CVC.
Les CEE dans l’hôtellerie peuvent financer :
- une GTB/automatisation des usages CVC, éclairage et auxiliaires avec BAT-TH-116 ;
- une VMC double flux avec échangeur (CTA) grâce à BAT-TH-126 ;
- une récupération de chaleur sur groupe froid (cuisines, chambres froides, buanderie) avec BAT-TH-139 ;
- etc.
Ces opérations réduisent la facture énergétique et contribuent à la mise en conformité avec les décrets tertiaire et BACS.
Eau chaude sanitaire et blanchisserie
L’eau chaude représente l’un des premiers postes de consommation dans un hôtel, notamment pour la buanderie, les cuisines et les salles de bain.
L’opération éligible aux CEE en hôtel la plus courante est sans doute la récupération de chaleur à condensation sur une chaudière produisant le chauffage et l’eau chaude sanitaire avec BAT-TH-110.
Lors d’un accompagnement aux CEE d’un hôtel, Opéra Énergie conseille les professionnels pour les orienter vers les travaux d’amélioration énergétique qui répondent le mieux à leurs objectifs.
Éclairage et parties communes
L’éclairage peut représenter jusqu’à 15 % des consommations électriques d’un hôtel, notamment dans les zones à usage continu (réception, couloirs, parkings).
Par exemple, une prime CEE dans un hôtel peut être accordée pour le relamping avec des LEDs dans le tertiaire à partir de la fiche BAT-EQ-127.
Cette opération améliore l’efficacité énergétique et le confort visuel, tout en réduisant les coûts de maintenance et d’électricité.
Isolation et enveloppe du bâtiment
Enfin, l’enveloppe du bâtiment reste un gisement d’économie majeur, en particulier pour les hôtels construits avant les années 2000.
Les opérations éligibles aux CEE dans les hôtels concernent, notamment :
- l’isolation de combles/toitures (BAT-EN-101) ;
- l’isolation des murs (BAT-EN-102) ;
- l’isolation de plancher (BAT-EN-103) ;
- le changement de menuiseries (BAT-EN-104).
Ces travaux permettent de réduire les besoins de chauffage et de climatisation et d’améliorer le confort acoustique (un atout particulièrement apprécié des clients !).
Pourquoi s’intéresser aux CEE dans l’hôtellerie ?
Selon les données 2023 de ADEME, la consommation énergétique moyenne d’un hôtel est d’environ 241 kWh/m²/an, tandis que la moyenne dans le tertiaire se situe autour de 203 kWh/m²/an.
Selon une étude Statista, 84 % des entreprises d’hébergement ont identifié les coûts de l’énergie comme le principal obstacle à surmonter au sein de leur activité. Ce constat implique une meilleure maîtrise de l’énergie dans l’hôtellerie.
En outre, les établissements hôteliers représentent approximativement 7 % des bâtiments à usage tertiaire dans l’Hexagone. Autrement dit, l’hôtellerie ne peut pas se permettre d’ignorer la transition énergétique qui touche à la fois à sa rentabilité et à sa conformité réglementaire.
Sur le plan réglementaire, depuis 2019, le décret tertiaire impose aux bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m² une réduction progressive de leurs consommations. Dans ce contexte, recourir aux certificats d’économies d’énergie (CEE) lors d’une rénovation énergétique dans le tertiaire apparaît comme une opportunité concrète pour les hôteliers.
En effet, les CEE dans l’hôtellerie constituent un levier de financement pour :
- moderniser ses installations ;
- améliorer le confort des clients ;
- maîtriser les postes de dépense énergétique ;
- se conformer à la réglementation.
Ainsi, rechercher un accompagnement aux CEE pour un hôtel facilite l’accès à ce dispositif tout en bénéficiant de précieux conseils techniques pour rénover efficacement son bâtiment.
Quelles sont les étapes pour obtenir une prime CEE pour un hôtel ?
Pour bénéficier d’une prime CEE dans un hôtel, l’établissement doit suivre un parcours précis :
- Identifier les travaux éligibles avec l’aide d’un bureau d’études ou d’un mandataire CEE ;
- Signer un accord CEE avant le début des travaux (condition indispensable pour être financé) ;
- Faire réaliser les travaux par une entreprise qualifiée RGE, conformément aux exigences techniques de la fiche CEE BAT correspondante ;
- Constituer le dossier de preuve (devis, factures, attestations, fiches techniques) ;
- Soumettre le dossier CEE au mandataire qui se charge de la validation et du dépôt auprès d’un obligé.
Dès la 1re étape, un accompagnement aux CEE en hôtel contribue à faciliter l’ensemble de la démarche d’obtention de prime énergie.
Une fois le dossier accepté, l’hôtel reçoit la prime CEE, généralement versée sous quelques semaines.
Accompagnement CEE en hôtel : quel est le rôle d’un mandataire CEE ?
Le mandataire CEE agit comme un intermédiaire entre l’hôtel et les fournisseurs d’énergie.
Son rôle consiste à simplifier l’accès à une prime CEE dans l’hôtellerie en prenant en charge l’ensemble des démarches administratives et techniques.
Concrètement, le mandataire propose un accompagnement aux CEE pour un hôtel, à travers diverses missions :
- évaluer le potentiel d’économies d’énergie et les fiches BAT applicables à l’établissement ;
- calculer le montant de la prime CEE dans l’hôtellerie selon les critères réglementaires ;
- sécuriser la signature des documents en amont des travaux ;
- collecter les justificatifs nécessaires et dépose le dossier auprès de l’obligé ;
- garantir la conformité du projet lors des contrôles éventuels (documentaires ou sur site).
Grâce à cet accompagnement CEE, l’hôtelier peut se concentrer sur son activité tout en bénéficiant d’un financement optimisé et sécurisé pour ses travaux.
L’accompagnement CEE en hôtel par Opéra Énergie
Le dispositif des CEE permet aux hôtels de financer une partie importante de leurs travaux de rénovation énergétique, mais son application reste complexe. En effet, chaque opération doit correspondre à une fiche technique, être validée avant le démarrage des travaux, faire l’objet d’un dossier complet et de contrôles de plus en plus systématiques.
Un accompagnement CEE pour un hôtel par un mandataire spécialisé garantit la conformité du projet et la valorisation optimale de la prime.
Chez Opéra Énergie, cet accompagnement s’appuie sur une expertise reconnue du secteur tertiaire :
- analyse des consommations ;
- choix des opérations d’efficacité énergétiques les plus rentables ;
- démarches administratives et sécurisation de la relation avec l’obligé CEE ;
- suivi réglementaire post-travaux.
Nos experts offrent une solution clé en main pour moderniser les installations dans l’hôtellerie, maîtriser les coûts et renforcer la performance énergétique de l’établissement.
Diplômée d'un master en environnement, Alexandra a exercé pendant quinze ans dans des bureaux d'études techniques.
Depuis 2019, elle est rédactrice web spécialisée sur les sujets liés à l'énergie et l'environnement. Passionnée par les enjeux de la transition énergétique, elle associe sa plume à son expertise pour rédiger des contenus qui répondent aux enjeux des entreprises.