La puissance apparente représente la puissance électrique maximale qui peut être délivrée à un consommateur. Elle est composée d’une puissance réactive et d’une puissance active. La première ne se voit pas et concerne les équipements électriques composés de circuits magnétiques. La puissance active, au contraire, représente l’énergie réellement utilisée par un appareil électrique pour fonctionner : créer de la lumière, un mouvement, de la chaleur, etc. Elle s’exprime en Watt (W) ou kW (kilowatt). La consommation des appareils électriques et donc la puissance active consommée peut être une donnée intéressante à prendre en compte pour réduire sa consommation énergétique.

Définition de la puissance active

La puissance active concerne l’électricité. C’est l’une des composantes du courant alternatif avec la puissance apparente et la puissance réactive. Il s’agit de l’énergie qui est réellement utilisée par les appareils, transformée en chaleur, en lumière, en force mécanique.

Le Watt, l’unité de la puissance active

Elle se calcule en Watt (W) ou Kilowatt (kW), qui équivaut à 1 000W. Il s’agit d’une puissance qui se voit, contrairement à la puissance réactive, utilisée par les équipements électriques composés de circuits magnétiques.

Plus la puissance active sera importante, plus la vitesse de transformation du courant sera élevée. Plus un appareil électrique affiche de kW, plus il sera efficace. Sur la facture, la consommation d’énergie est affichée en kWh. Le temps d’utilisation des appareils est ainsi pris en compte.

Comment calculer la puissance active d’un appareil ?

Le calcul de la puissance active, nommée P, se fait ainsi :

P = U x I x cos φ

  • P est la puissance
  • U est la tension, en volt (V)
  • I est l’intensité, en ampère (A)
  • Φ est le déphasage, en degrés (°)

Attention à bien choisir la puissance du compteur

Souscrire à une puissance inférieure à ses besoins pourrait faire disjoncter le compteur de manière répétée. Les dépassements de puissance peuvent aussi se traduire par des majorations importantes sur la facture d’électricité. Au contraire, souscrire à une puissance trop importante peut faire payer un abonnement plus cher que nécessaire. Ainsi, une bonne estimation des consommations peut être une bonne solution pour optimiser ses dépenses énergétiques. Pour savoir pour quelle puissance opter, le mieux reste de faire appel à un courtier en énergie, comme Opéra Energie. Il vous aidera à sélectionner une offre adaptée aux besoins et au budget de l’entreprise.

À noter : il s’agit là du calcul pour les installations en monophasé. En triphasé il est : P = U x I x cos φ x √3.

Quelle relation entre puissance active et puissance apparente ?

La puissance apparente est la puissance électrique maximale qui peut être délivrée en même temps dans un logement, un local ou autre. Elle s’exprime en kilovoltampère (kVA). Elle est notée S dans les formules. Il s’agit de la puissance nécessaire au fonctionnement d’un ménage ou d’une activité professionnelle. Une donnée essentielle pour le fournisseur d’électricité, qui adaptera donc son offre.

Pour calculer la puissance apparente (S), il est nécessaire de connaître la puissance active (P) et la puissance réactive (Q).

Le triangle des puissances est ainsi :

Puissance apparente

Pourquoi s’intéresser à la puissance active ?

1. Connaître la puissance nécessaire à son activité

Tous les appareils électriques consomment des Watts pour fonctionner. Cela est le cas des ampoules, des appareils électroménagers, des routeurs Wifi mais aussi des machines. Il est nécessaire de bien connaître ses besoins pour pouvoir les couvrir au mieux.

En ajoutant la puissance réactive et donc en connaissant la puissance apparente nécessaire, cela permettra de souscrire à la bonne puissance auprès de son fournisseur d’énergie. Plusieurs éléments sont pris en compte comme la taille du bâtiment, le nombre d’occupants ou encore le nombre d’appareils électriques / de machines.

2. Réduire sa consommation électrique

Réduire sa consommation d’électricité est une démarche simple et bénéfique, tant pour vos dépenses que pour la planète. Pour un professionnel, cela peut passer par le choix des appareils. En effet, il est possible d’opter, dès l’achat, pour des appareils qui consomment moins. Dans certains cas, des étiquettes énergie peuvent aiguiller. Pour l’éclairage, il est possible d’opter pour des ampoules LED, moins consommatrices.

Si le chauffage est électrique, il peut être intéressant de l’utiliser avec parcimonie, en adaptant les températures ou en l’éteignant/baissant lorsque les locaux sont vides. Cela s’applique également à la climatisation en été.

Plus largement, des travaux de rénovation énergétique peuvent être intéressants et faire baisser durablement la facture (meilleure isolation, système de chauffage plus performant et moins gourmand, etc.)

Caroline Dusanter
Caroline Dusanter

Diplômée d’un Master 2 du CELSA-Paris Sorbonne, Caroline s’est lancée comme rédactrice et chargée de communication éditoriale indépendante en 2017. Intéressée par les problématiques liées à la transition énergétique et à la mobilité, elle travaille avec Opéra Énergie depuis 2019.

Experte sur les problématiques liées à l'énergie et la rénovation énergétique, elle ambitionne à travers ses articles de faire de la pédagogie sur le marché du gaz et de l’électricité, en constante évolution.