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Décarbonation des procédés et utilités industriels
Inscrivez-vous dans la transition énergétique en réduisant vos émissions de CO2 tout en gagnant en compétitivité.
Une solution pour réduire l’impact carbone des industriels et améliorer leur performance énergétique
Nous vous accompagnons dans la réduction de vos consommations d’énergie et de votre empreinte carbone. Avec l’appui de notre réseau de partenaires spécialisés, nous identifions les gisements d’économie possibles au sein de vos process et procédés industriels. Nous réalisons les audits de vos sites et vous accompagnons dans la priorisation et la réalisation des travaux d’efficacité énergétique. Nous obtenons les financements et subventions mis en place par les pouvoirs publics.
Réalisation d’un audit
énergie/carbone
Recommandation &
priorisation des actions
Gestion des dossiers
d’aides et de financements
Selon le ministère de la Transition Ecologique, l’industrie manufacturière représente 18 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). Elle a émis 78 Mt équivalent CO2 en 2019. C’est le 4ème secteur le plus polluant de France après les transports, l’agriculture et les bâtiments résidentiels et tertiaires. Pour réduire les rejets de CO2 de l’industrie, les autorités publiques engagent le secteur industriel à mettre en place des stratégies de décarbonation. Qu’est-ce que la décarbonation industrielle ? Comment décarboner l’industrie ?
Décarbonation de l’industrie : définition
Selon le ministère de la Transition Ecologique « La décarbonation de l’industrie a pour objectif d’accompagner les entreprises industrielles dans l’investissement d’équipements et de procédés moins émetteurs de CO2. » Cela permet d’accélérer la transition énergétique et de lutter contre le réchauffement climatique.
Quels sont les grands procédés de décarbonation de l’industrie ?
1. Efficacité énergétique : réduire la consommation d’énergie de son industrie
La décarbonation industrielle commence par la sobriété énergétique. Pour décarboner l’industrie, il faut commencer à réduire sa consommation énergétique. Cela passe par une meilleure isolation et un changement des systèmes de chauffage des sites industriels.
- La décarbonisation implique également une amélioration des performances des équipements et machines industrielles. Notamment, cela implique de diminuer les effets de la puissance réactive sur les appareils. L’énergie réactive est l’électricité consommée par les circuits magnétiques des machines électriques de l’industrie.
Cette puissance réactive induit une surconsommation et une hausse de la facture énergétique car elle engendre :
- des échauffements au niveau des câbles d’alimentation ;
- des chutes de tension ;
- des surcharges sur les transformateurs.
Comme le rappelle Engie, « Les clients raccordés en HT sont concernés par la facturation de l’énergie réactive suivant un seuil défini par les distributeurs. La période apparaît entre le 1er novembre et le 31 mars(tous les jours sauf le dimanche de 6h00 à 22h00) avec les modalités de facturations via le TURPE. La facture prend en compte les quantités d’énergie réactive consommées (en pointe ou en base) supérieures de 40% au volume d’énergie active vraiment consommée par les process de l’utilisateur. La facturation de l’énergie réactive apparaît sur votre facture dans une partie dédiée. »
2. L’électrification des procédés industriels
A l’heure actuelle, de nombreux procédés induisent l’utilisation d’énergie fossiles comme le gaz naturel, le charbon, le pétrole, etc. Pour réduire l’empreinte carbone du secteur industriel, ces processus peuvent être électrifiés. En effet, la production d’électricité en France est décarbonée à 92%.
Selon l’Ademe, l’électrification des procédés industriels « est le meilleur moyen d’atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) qui vise la neutralité carbone en 2050. »
3. Le recours aux énergies renouvelables
Les énergies renouvelables sont peu carbonées. Et contrairement au nucléaire, elles ne produisent pas de déchets radioactifs. Avoir recours aux énergies renouvelables permet de s’engager dans la transition énergétique. Cela peut passer par :
- l’installation de panneaux solaires en autoconsommation ;
- l’achat d’électricité verte et de biométhane ;
- l’utilisation de bois de chauffage, de biomasse ;
- l’utilisation d’hydrogène vert ou d’hydrogène décarboné.
4. La création de systèmes de séquestration du carbone
La séquestration de carbone permet de compenser les émissions des industries. Comme l’explique le think tank IFP Energies nouvelles « La technologie du captage-stockage du CO2 (CCS-Carbon Capture and Storage) consiste à capter le CO2 dès sa source de production et à le stocker dans le sous-sol ». Cette technique intéresse avant tout l’industrie lourde, les secteurs comme la sidérurgie, la cimenterie, le raffinage, la chimie et la pétrochimie. En effet, ces industries présentent des rejets très concentrés en CO2.
L’industrie peut aussi se lancer des programmes de reforestation ou de conservation des mangroves. Ce sont des puits de carbone. Ce faisant, elles peuvent se lancer dans la compensation carbone.
5. La réduction des rejets de gaz à effet de serre non-énergétiques
Enfin, décarboner son entreprise passe aussi par la réduction des émissions de GES non liées à la consommation d’énergie. Ces rejets non-énergétiques regroupent :
- les fuites de gaz frigorigènes (climatisation, chambres froides) ;
- la production des déchets émetteurs de gaz à effet de serre (décomposition de matière organique) ;
- l’utilisation de produits azotés comme des engrais, etc.
Pourquoi mettre en place une stratégie de décarbonation ?
Réduire ses émissions de CO2
Engager la décarbonation industrielle permet de réduire son empreinte carbone. C’est une manière de répondre à des objectifs environnementaux souvent inscrits dans la politique RSE d’une entreprise.
Les industries peuvent se saisir du sujet pour renforcer la communication avec leurs parties prenantes (clients, collaborateurs, actionnaires, etc.). C’est l’opportunité pour elles de verdir leur image.
Faire baisser sa facture énergétique
La décarbonation de l’industrie permet de réduire sa consommation d’énergie. Dans un contexte de hausse des prix de l’électricité et du gaz, c’est un levier de compétitivité pour le secteur industriel.
Se mettre en conformité avec le décret tertiaire
Les industriels qui présentent une surface de bureaux supérieure à 1 000m² sont concernés par le décret tertiaire. En vertu de ce décret mis en place par la Loi ELAN, ils doivent réduire leur consommation de :
- 40% à horizon 2030 ;
- 50 % en 2040 ;
- 60 % en 2050.
Engager une stratégie de décarbonation permet de réduire la consommation de ses locaux et de se mettre en conformité avec la réglementation.
France Relance et la décarbonation de l’industrie
Dans le cadre du Plan France Relance, « 1,2 milliard d’euros est alloué à l’ADEME et à l’Agence des Services de Paiements (ASP) » pour la décarbonisation de l’industrie dans l’Hexagone. En effet, cela fait partie des priorités de la France pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Un guichet de soutien à destination des industries
Pour inciter les industries à se lancer dans la mise en place d’une stratégie de réduction des émissions carbone et d’efficacité énergétique, les autorités publiques ont créé une plateforme dématérialisée sur le site de l’Agence de Service des Paiements de l’Etat (ASP) pour demander des subventions.
Comme le souligne le gouvernement, « L’objectif de ce guichet est de permettre à des entreprises industrielles de toutes tailles d’obtenir simplement des subventions pour leurs projets d’efficacité énergétique d’une valeur de moins de 3 millions d’euros. ».
Les entreprise peuvent recevoir une aide qui couvre 30% à 50% de l’investissement. Cette plateforme est ouverte jusqu’au 31 décembre 2022. Il est conseillé de se faire accompagner dans le montage du dossier et du plan de financement.
Ademe : des appels à projets sur la décarbonation de l’industrie
L’Ademe a lancé plusieurs appels à projets sur la réduction des émissions de CO2 des industries. En 2020, plusieurs appels à projet ont été publiés :
- IndusEE pour soutenir les projets d’amélioration de la performance énergétique industrielle ;
- IndusDECAR pour les projets sur les émissions non-énergétiques. Ce projet a été reconduit en 2021 ;
- Un appel à projets sur la chaleur biomasse et son utilité dans les processus industriels. Celui-ci a également été reconduit en 2021 ;
- Un appel à projets sur les combustibles solides de récupération (CSR), des combustibles pour les fours industriels fabriqués à base de déchets.
Comment engager un projet de décarbonisation industrielle ?
Opéra Energie accompagne les industries dans la mise en place de leur stratégie de décarbonation. Nous proposons une étude et des solutions concrètes pour diminuer vos émissions de CO2 selon les étapes suivantes.
1. Réaliser un audit
Afin de se lancer dans la décarbonisation, il faut tout d’abord comprendre d’où viennent les émissions de gaz à effet de serre. Pour ce faire, nos experts réalisent un audit complet, un bilan carbone. Cette analyse permet de mettre en place des recommandations pour déterminer les travaux à réaliser.
2. Etablir un plan de travaux
Le plan de travaux permet de hiérarchiser les différents chantiers à mener pour diminuer l’empreinte CO2 d’une entreprise industrielle. Cette étape permet de budgéter les travaux.
3. Mener les recherches de financements
Les plans de décarbonation de l’industrie peuvent recouvrir d’importants montants. Il s’agit souvent d’un investissement important pour un groupe. C’est pourquoi, il existe des aides au financement de travaux de rénovation énergétique, comme les Certificats d’Economies d’Energie (CEE Industries) ou les contrats de performance énergétique des industriels.
Une fois ces étapes passées, il est possible de lancer les travaux afin d’engager des économies d’énergie.
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